sq 406の新提案。

＜p＞FRAPP?E de l’influence secr?te qu’exercent encore les femmes sur les m?urs et les habitudes de notre nation, j’ai voulu en rechercher la cause, sans autre motif, d’abord, que celui de satisfaire ma curiosit?. J’ai cru reconna?tre que cette influence ?tait fond?e sur des principes religieux, ?vanouis, ? la v?rit?, dans le vague des si?cles, mais dont les souvenirs s’?taient conserv?s ? l’aide des traditions populaires. ≪ Les Gaulois ainsi que les Germains attribuaient ? leurs femmes quelque chose de divin, ≫ dit Tacite. Cette croyance, que l’histoire atteste, ?tait due au sentiment le plus doux, ? la reconnaissance que ces peuples chasseurs et guerriers avaient vou?e ? celles qui, partageant avec eux tous les travaux de leur vie sauvage, ?levaient leur robuste enfance, pansaient leurs blessures et consolaient leur vieillesse. Les marques de respect les plus ?clatantes furent la r?compense de ces touchantes vertus. D’un commun accord, les Gaulois remirent entre les mains de leurs prudentes et belliqueuses ?pouses les balances de la justice et le glaive des lois1. Des si?cles s’?coul?rent ainsi ; ce furent ceux de la gloire gauloise. Bient?t un pouvoir sanguinaire s’approcha, par degr?s, du tr?ne o? l’amour national avait plac? les femmes, et finit par l’envahir. Ce sexe faible ne put y r?sister, et lui-m?me, c?dant aux prestiges de la terreur, il courba la t?te sous le joug des druides.＜/p＞ ＜p＞Cependant la reconnaissance et l’amour ne s’?teignirent point dans le c?ur du peuple celte ; partout il chercha ? diviniser les objets de son affection. Les rochers, les torrens, les fontaines, les sources salutaires, furent plac?s sous l’invocation des vierges. Cette douce superstition, par laquelle un peuple entier rendait un secret hommage aux femmes bienfaisantes , aux m?res-d?ifi?es, subsiste encore de nos jours, et le culte de la vierge-m?re a succ?d? ? celui des vierges gauloises.＜/p＞ ＜p＞Apr?s l’extinction des druides, les femmes retinrent longtemps la couronne de ch?ne et la serpe d’or, symboles de la religion de Teutat?s ; le pouvoir magique de jeunes et belles druidesses prit la place de celui des redoutables semnoth?es, dont l’aspect s?v?re portait partout la crainte et l’effroi. Bient?t parut une religion nouvelle, dont le g?nie tendre, grave et m?lancolique, devait naturellement charmer ces peuples. Ce culte bienfaisant dut ? Clotilde sa splendeur, et renversa pour jamais les sanglans autels de H?sus. Toutefois cette r?volution ne put bannir de l’esprit des Gaulois les souvenirs de leurs divinit?s ch?ries. La croyance aux f?es, ? des ?tres myst?rieux, habitant les lieux secrets des for?ts, les puits profonds, les fontaines limpides et les antres des rochers, divinit?s dont l’amour ou la haine ?taient ?galement redoutables, rempla?a, chez ce peuple, la crainte et la v?n?ration qu’il portait ? ses druidesses.＜/p＞画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。

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